Le 28 octobre 2024, le GEHEM a tenu une réunion avec le MIC pour présenter les résultats d’un projet destiné à améliorer les technologies de distillation et à identifier des sources d’énergie durable pour les huiles essentielles dans la Zone Est de Madagascar. Cette initiative, développée en partenariat avec le Projet PIC, marque une avancée vers une production plus performante et écoresponsable
L’échange a réuni plusieurs acteurs, notamment la Secrétaire Générale du MIC, le Directeur Général du Commerce, le Directeur Général de l’Industrie, ainsi que plusieurs directeurs et conseillers techniques du ministère. Du côté du GEHEM, le Président du Conseil d’Administration, le Secrétaire Exécutif et le Responsable Technique et Juridique ont participé aux discussions, accompagnés des consultants du Projet PIC en charge de l’étude.
Le projet, qui s’est concentré sur la région de Manakara, a permis de tester de nouveaux prototypes d’alambics et d’évaluer différentes options énergétiques.
Les tests menés avec les prototypes ont montré une nette augmentation de la qualité et du rendement des huiles essentielles produites. Augmentation qui pourrait renforcer la compétitivité des opérateurs locaux sur le marché international.
L’étude a comparé plusieurs sources d’énergie telles que le bois, les briquettes, le gaz et l’électricité. Les résultats ont révélé que l’utilisation des résidus de distillation est la plus économique, avec un coût de seulement 156Ar/heure, tout en offrant l’avantage d’une réduction des émissions de CO2.
Ces avancées démontrent la faisabilité d’une transition vers des pratiques énergétiques durables, mais positionnent également la filière des huiles essentielles malgache comme un acteur écoresponsable au niveau mondial.
Lors de la réunion, le MIC a salué ces progrès et a exprimé son intérêt pour un soutien actif à la vulgarisation de ces technologies à plus grande échelle. Le ministère a encouragé le GEHEM à soumettre une demande officielle d’appui pour accompagner la duplication des prototypes à travers le pays.
Le MIC a par ailleurs recommandé de valoriser les impacts positifs économiques et environnementaux du projet à travers une communication officielle, afin d’inciter les bailleurs de fonds à soutenir l’expansion de cette initiative. Une estimation des coûts sera réalisée prochainement pour faciliter ces démarches.
Cette fructueuse collaboration entre le MIC, le GEHEM et le Projet PIC témoigne d’une volonté commune d’améliorer la productivité tout en minimisant l’impact environnemental. Grâce à ces efforts conjoints, la filière des huiles essentielles de Madagascar est sur la voie d’une industrialisation plus verte, prête à relever les défis du changement climatique et à saisir les opportunités du marché mondial.
Le GEHEM reste engagé à poursuivre ce partenariat et à développer des solutions pour faire avancer la filière. Nous remercions chaleureusement l’ensemble des participants pour leur contribution et leur engagement.